Le brasage
Les technologies de chauffe
Il existe différents types de chauffes qui permettent d’amener le métal d’apport à son liquidus.
Les flammes mono-gaz
La flamme est générée avec un gaz carburant. L’oxygène compris dans l’air sert de comburant.
La flamme aéro-propane est ainsi très simple à utiliser et très bon marché.
Ce type de flamme apporte moins d’énergie qu’une flamme bi-gaz et produit donc une chauffe plus faible. Il faut être vigilant au choix de l’alliage de brasage à utiliser (point de fusion inférieur ou égal à 730°C).

Les flammes bi-gaz
La flamme est générée avec un gaz carburant et un gaz comburant.
Le gaz comburant est de l’oxygène stocké comprimé et détendu pour le besoin du mélange.
Le gaz carburant peut être de différente nature. On retrouve notamment l’acétylène, le propylène, le propane et le gaz naturel.

La flamme oxy-hydrogène
La flamme oxy-hydrogène est un mélange d’oxygène et d’hydrogène, obtenu par électrolyse de l’eau. Ce processus consiste à faire passer un courant électrique à travers la molécule d’eau (H₂O), pour la décomposer en oxygène et hydrogène gazeux.
Cette flamme, 10 fois plus conductrice que la flamme acétylène, permet de chauffer plus rapidement les pièces, les exposant moins longtemps à la chaleur, ce qui réduit leur oxydation. Résultat : moins de dépôts de calamine et un nettoyage simplifié.
L’hydrogène, ne contenant pas d’atome de carbone dans sa composition chimique, produit une combustion sans émissions de CO₂. C’est un gaz à combustion propre, réduisant significativement l’impact environnemental des applications de brasage.
En résumé, cette flamme offre de nombreux avantages en termes de productivité, de sécurité et de décarbonation.
Intégrant la technologie d’électrolyse dyomix® de chez BULANE, les stations de brasage Dyoflam® génèrent sur place, et à la demande, un mélange oxy-hydrogène propre et performant, sans stockage ni transport, éliminant ainsi les contraintes liées aux bouteilles de gaz et à leur supply chain.
Pour plus de renseignements concernant cette technologie, consulter le site de notre partenaire BULANE.

L’induction
Le brasage par induction s’effectue à l’aide d’un inducteur constitué d’une bobine dans laquelle passe un courant alternatif qui génère un champ magnétique.
Le brasage par induction permet de braser de nombreux matériaux ferromagnétiques de façon précise, rapide et répétable.
C’est un procédé couramment intégré sur des lignes de production automatisées.

Les fours
Les fours de brasage se divisent en deux grandes catégories :
- Les fours continus assurent le même niveau de température en chaque point du four (à quelques variations près). Le produit entre à une extrémité et ressort à une autre.
- Les fours discontinus font évoluer leur température suivant un cycle de chauffe défini. Le produit est fixe.


Les pièces à braser sont assemblées entre elles à l’aide d’un alliage de brasage puis introduite dans le four avant d’être chauffées. Le brasage sous vide est fréquemment utilisé dans ce type de matériel. Cette technique permet entre autres le brasage de formes complexes.
Le brasage laser
Le brasage au laser est un procédé de brasage sans contact. On parle principalement ici de soudobrasage.
Le rayon du laser pénètre dans la matière et fond le métal d’apport. Cette technique de brasage s’est essentiellement imposée dans la fabrication de carrosseries d’automobiles. Il est généralement utilisé des tôles d’acier galvanisées ou des pièces légères en aluminium.

Autres procédés de chauffe
Il existe de nombreux autres procédés de brasage. Parmi eux nous pouvons notamment retrouver :
- Le brasage par refusion (reflow soldering) pour le brasage de composants électroniques sur circuit imprimé par air chaud
- Le brasage à la vague (wave soldering) pour le brasage de composants électroniques sur circuit imprimé par la projection d’un métal d’apport en fusion.
- La pince de chauffe
- Le fer à souder
- Le fusil à air chaud
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