Les généralités sur la flamme

L’anatomie d’une flamme

Les différents types de flamme

La flamme carburante

La flamme carburante utilise du carburant (acétylène, Propane, Gaz naturelle…) en excès. Son dard devient pratiquement cylindrique, mais avec des contours produisant des formes plus irrégulières. Il arbore une couleur bleuâtre assez pâle.
La flamme carburante ne convient pas au soudage de l’acier, mais plutôt à celui de l’aluminium, du plomb, du zinc et des fontes.

La flamme neutre

La flamme neutre ou normale s’utilise traditionnellement pour le soudage des cuivres et des aciers. Elle est issue d’un mélange équilibré des deux gaz.
Son dard est de couleur blanc brillant. Sa forme apparaît parfaitement nette à la sortie de la buse.

La flamme oxydante

La flamme oxydante utilise un excès d’oxygène. Son panache et son dard sont plus courts que ceux de la flamme neutre. La production de la flamme produit un sifflement caractéristique. Le panache de la flamme oxydante apparaît plus lumineux.
La flamme oxydante est utilisée pour le soudo-brasage, le soudage des laitons et du bronze.

Les principales températures de flamme

Précisions techniques complémentaires liées à la température de la flamme

Il est important de bien maitriser le type de flamme utilisé lors d’une opération de brasage, ainsi que son réglage.
La température de la flamme à une incidence directe sur les matériaux à braser, sur le métal d’apport et sur le flux utilisé.
• Lors de la brasure, la flamme permet de guider le métal d’apport en fusion. On parle ici de conduite de la chauffe.

En effet, le métal d’apport est attiré par la chaleur de la flamme. Autrement dit, il est conseillé une fois le que la fusion de l’apport est démarré, de déplacer sa flamme en « opposition » vis-à-vis de sa baguette d’apport.
• La chauffe prolongée d’une pièce peu, en fonction de sa constitution, altérer sa résistance mécanique.
• L’énergie dissipée par la flamme permet la dissipation du flux sur les surfaces à nettoyer.